journal de bord

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hiver 2022

Le projet entre dans sa phase finale de production de la structure qui sera présentée du 13 au 17 avril à la Chapelle de Dames Blanches dans le cadre du Festival ZERO1 des arts hybrides et des cultures numériques. La structure servira de base aux appareils mobiles. Pensée et conçue selon les principes de l'encastrement et des études précédentes sur la densité, elle prend la forme d'un couloir. Entre le squelette d'un immense mammifère et l'entrée d'une caverne sous-marine, la structure est conçue pour accueillir une série d'œuvres des six artistes sur les habitats marins. Certains des modules intégrés dans la structure sont directement liés aux appareils mobiles. Ainsi, alors que ces derniers récupèrent des informations directement sur le site de recherche, les données sont transmises aux dispositifs de la structure, qui les transforment en images et en sons. Avec la structure fixe, le projet de biolaboratoire mobile propose une entrée, à terre, et une traduction des données dans le but de sensibiliser à la diversité des écosystèmes et des habitats marins, à leur fragilité et à leur importance.

automne 2021

Pendant cette période, les équipes se sont concentrées sur la finalisation du design de la structure fixe qui servira de base pour les communications avec les appareils mobiles mais aussi de support pour les différentes expositions et présentations qui seront faites du biolaboratoire. En même temps, le premier calendrier des expositions et de la circulation de la structure et des dispositifs mobiles a été construit. La présentation débutera à La Rochelle, à la Chapelle de Dames Blanches du 13 au 17 avril. La structure se rendra ensuite à Saint-Georges de Didone, où elle sera présentée dans le cadre du Parc de l'estuaire, du 29 avril au 9 mai. Cette présentation sera accompagnée d'une série de rencontres, d'ateliers et de débats avec différents publics. Le 9 mai, le biolaboratoire mobile fera une excursion à l'île Madame avant de partir pour la Citadelle d'Oléron où il sera exposé du 9 au 17 mai.

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été 2021

Au cours de l'été européen, les équipes argentines ont progressé dans l'essai de nouveaux matériaux et la conception des dispositifs qui seront logés dans la grande structure d'exposition. Chacun des six artistes, avec des amis et des collaborateurs, a imaginé de nouvelles façons de traduire des données scientifiques (la température de l'eau, les vibrations de la colonne d'eau, la fragilité du maërl, entre autres) sous une forme pouvant être présentée à un public de non-spécialistes. L'objectif du projet est de sensibiliser le public à la diversité, la richesse, la fragilité et l'importance des écosystèmes et des habitats marins par une approche artistique et sensible. En d'autres termes, les dispositifs qui ont été travaillés pendant l'été 2021, interrogent les formes et les matériaux, les idées et les intentions, pour développer un dialogue fluide et fructueux entre les recherches les plus récentes et les processus en cours sur les écosystèmes marins, et les arts en termes d'utilisation des ressources électroniques, mécatroniques et numériques.

printemps 2021

Une période intense de recherches et d'essais sur les différents systèmes et en particulier sur les relations possibles entre les futurs dispositifs. Le principe de tenségrité, qui nous avait tant intéressés en étudiant les formes traditionnelles de construction et que l'on retrouve typiquement dans les fameux carrelets, qui peuplent et ornent une grande partie des côtes de l'estuaire, s'installe comme une forte possibilité de construction. Les dispositifs mobiles du projet doivent dialoguer avec les paysages que nous entendons traverser. Tout le projet du biolaboratoire est construit autour de cette idée forte de dialogue entre les espèces, d'un respect extrême de la diversité et des écosystèmes.

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hiver 2021

Covid...En attendant des temps meilleurs, et surtout de retrouver la possibilité de mouvement, de déplacement, qui est à la base du projet biolaboratoire mobil, les équipes se concentrent sur l'étude du territoire. Les recherches sur les habitats et les écosystèmes continuent de progresser, mais il s'agit ici d'une réflexion théorique qui permet d'ancrer le travail de création dans une vision dynamique et responsable. Le fait de mettre au travail une équipe internationale et transatlantique permet de mettre en perspective les différentes proximités et visions du territoire



automne 2020

Le projet de biolaboratoire entre dans une nouvelle phase de développement, non plus dans la conception de dispositifs (processus interrompu par la crise sanitaire) mais dans la compréhension des milieux, habitats et écosystèmes marins. À cet effet, l'équipe s'agrandit avec l'arrivée de trois étudiants en biochimie de l'Université de La Rochelle. Avec leur aide, nous allons passer les prochains mois à définir les termes, à mieux comprendre les spécificités de chaque habitat, à géolocaliser et à créer des fiches d'interprétation qui seront utiles dans un futur proche (lorsque la situation nous permettra de sortir à nouveau) pour le travail de création artistique autour de ces habitats. En parallèle, l'équipe argentine poursuit ses explorations et réflexions sur la distance et les différences entre les espaces, l'ici et le là-bas.

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